Selon Ayaz Hassan, un militant des droits de l'Homme de la ville de Souleimaniyeh au Kurdistan irakien, des membres de la milice chiite Asa’ib Ahl al-Haq auraient assassiné 11 hommes gays en les piègeant via Grindr ou Facebook.
Ce groupe a fait sécession avec l’Armée du Mahdi, une organisation dont le dirigeant religieux, Muqtada al-Sadr, avait appelé ses fidèles à "respecter la vie des personnes homosexuelles" en juillet dernier.
"Cette position s’est complètement retournée contre la communauté LGBTQ en Irak", selon Hassan, qui estime que les opposants à Al-Sadr ont redoublé de violence contre les personnes LGBT suite à cette déclaration.
Le militant pointe l’utilisation des réseaux sociaux comme outil de traque des homosexuels présumés.
"Tous les gays que je connais sont terrifiés, même ici", ajoute Ayaz Hassan, basé dans le Kurdistan autonome.
"Il est essentiel pour les entreprises qui gèrent ces réseaux sociaux de développer des solutions pour prévenir ces cas tragiques", a estimé pour sa part Shawn Gaylord, de l’ONG Human Rights First.
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