Les propos chargés de haine LGBTphobe sont de plus en plus nombreux et de plus en plus violents sur les réseaux sociaux et leurs auteurs jouissent d’une impunité quasi totale, au point qu’ils interviennent souvent à visage découvert, sans aucune crainte des sanctions alors même que leurs publications constituent des délits réprimés par le Code pénal. Mais ils ont la certitude, souvent justifiée, de n’encourir aucune punition, pas même la censure des modérateurs des sites concernés…
En octobre 2018, le Ministère de l'Intérieur confirmait une augmentation de 15 % des plaintes pour "agression homophobe".
Dans le même temps, une enquête réalisée par des associations LGBT auprès du public LGBT indique que 80% des répondants constatent que l’homophobie s’aggrave.
Selon la même enquête, plus de 80% des répondants estiment que les pouvoirs publics ne font pas ce qu’il faut pour lutter contre l’homophobie. La justice est notamment pointée du doigt quant aux peines prononcées, jugées trop rares et peu dissuasives.
Est également jugée très durement l’incapacité ou l’absence de volonté des pouvoirs publics à imposer le respect du droit sur les réseaux sociaux.
Confrontés à une aggravation inquiétante de la situation et à l’inaction des pouvoirs publics, plsusieurs acteurs - le Réseau des Avocats, Médecins et Notaires Gay-friendly, les associations Stop Homophobie et Mousse, ainsi que le cabinet Deshoulières Avocats - ont uni leurs forces pour qud'agir en justice que cesse l’impunité, en déposant simultanément le 17 janvier sur l’ensemble du territoire, 213 plaintes avec constitution de partie civile en vue d’obtenir des condamnations exemplaires.
Elles seront remises au Procureur de chaque TGI visé (une douzaine de juridictions), avec constitution de partie civile, en vue d’obtenir des condamnations exemplaires à l’encontre des auteurs de ces délits.
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