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 8 mois de prison requis contre le blogueur Bassem Braiki pour des propos homophobes - Lyon / Justice  
Lyon / Justice
8 mois de prison requis contre le blogueur Bassem Braiki pour des propos homophobes
 

Le blogueur de Vénissieux Bassem Braiki comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel de Lyon pour des propos d’une grande violence visant la communauté homosexuelle. 

 
 
 
 

En août 2018, le blogueur avait déclaré dans une vidéo diffusée sur Snapchat: "Les homosexuels, il faut vous soigner. Faut qu’on vous soigne, et moi j’ai la solution pour qu’on vous soigne. Tu prends un Efferalgan, tu mélanges avec du cyanure, puis ça va vous soigner (…). Faut éradiquer ce phénomèn, la tête de ma mère, trop c’est trop. Avant t’étais un homo tu vivais ça en cachette, tu vivais ton bonheur en cachette, là aujourd’hui vous voulez nous imposer des trucs, vous voulez que ça devienne normal. Et ben nous on se battra, on se battra bec et ongles pour la normalité (...)".

A la barre du tribunal correctionnel de Lyon où il comparaissait mardi, il a fait un semblant de mea culpa, assurant "avoir grandi" et "ne vouloir aucun mal à la communauté gay". 

Il n'empêche, huit mois de prison et 5.000 euros d’amende ont été requis contre lui.

Suivi par des dizaines de milliers d’abonnés, ses propos avaient été dénoncés par trois associations de lutte contre l’homophobie, dont SOS Homophobie et l’Amicale du refuge. Elles avaient porté plainte contre Bassem Braiki. Dans un courrier adressé au procureur de la République de Lyon, elles dénoncaient "des faits d'incitation la haine et à la discrimination".

Bassem Braiki n'est pas un incnonu. Il est même coutumier des coups d'éclats polémiques et d'agissements violents.

En novembre 2015, il avait été mis en cause pour des appels aux meurtres envers des femmes.

Un an plus tard, il était mis en examen dans une autre affaire, pour avoir accusé des frères de pédophilie. Et cette année, il a été condamné à cinq mois de prison ferme pour insultes et menaces envers un fonctionnaire de police. 

 

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