Il y a quelques jours, Maxim Huerta (photo) était nommé ministre de la Culture du nouveau gouvernement minoritaire socialiste présidé par Pedro Sánchez.

Avec Fernando Grande-Marlaska, il était l'un des deux ministres ouvertement gay, une première dans l'histoire de la démocratie espagnole.

Après seulement six jours de mandat, il a dû annoncer sa démission mercredi soir après avoir été mis en cause dans une affaire passée de fraude fiscal.

Le journaliste et écrivain âgé de 47 ans, également présentateur de programmes télévisés populaires en Espagne, aurait été l'objet d'un litige avec le trésor public.

Selon les médias espagnols, Maxim Huerta avait été reconnu coupable de fraude fiscale entre 2006 et 2008. Il aurait échappé à plus de 200.000 euros d'impôts en transférant une partie de ses revenus à une société spécialement créée pour bébficier d'un taux d'imposition plus faible.

Le ministre se dit innocent des faits qui lui sont reprochés, mais n'a pas souhaité lester le tout nouveau gouvernement d'une polémique qui aurait pu le fragiliser.

Le gouvernement Sanchez, minoritaire, est entré en fonction à cause de plusieurs scandales de corruption qui ont éclaboussé le précédent gouvernement conservateur du Premier ministre Mariano Rajoy. Il ne dispose que d'un quart des sièges au Parlement et s'appuie donc sur le soutien d'autres partis, et s'est engagé à agir contre la corruption dès ses débuts.