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Pologne / UE
Après les sanctions européennes, un ministre veut étendre les zones sans LGBT à tout le pays
 

Quelques jours après les sanctions infligées par l’Union européenne aux communes polonaises qui se sont déclérées "zones sans LGBT", le gouvernement a réagi en parlant de "scandale" et en proposant d'étendre ces zones à tout le pays.

 
 
 
 

"Vous ne pouvez pas permettre que de l’argent des gouvernements locaux soit retiré pour avoir respecté la loi polonaise et protégé la famille" a déclaré le vice-ministre des Biens d’État polonais. 

"Avant tout, la Pologne devrait être une zone sans LGBT. Nous devrions adopter une loi qui interdit le financement par des fonds publics, ou au niveau de l’État ou du gouvernement local, de toute activité des organisations qui promeuvent explicitement les LGBT", a ajouté ce membre du gouvernement à la politique homophobe affichée. 

"Notre constitution dispose explicitement que la famille est l’union d’une femme et d’un homme", a poursuivi Janusz Kowalski (photo) dans une interview à la presse. "Toutes les idéologies de gauche qui attaquent la famille traditionnelle et promeuvent des relations telles qu’un homme plus un homme plus un enfant sont incompatibles avec la constitution et le patrimoine culturel polonais". 

La semaine dernière, la commissaire européenne à l'Egalité Helena Dalli a annoncé que la Commission avait rejeté six demandes de subvention de communes polonaises dans le cadre d'un programme de jumelage de villes en raison de leur position anti-LGBTI.

"Les valeurs de l'UE et les droits fondamentaux doivent être respectés par les États membres et les institutions étatiques. C'est pourquoi six demandes de jumelage de villes ont été rejetées par les autorités qui ont décidé des résolutions sur les 'zones sans LGBTI' ou le 'droit de la famille'", a-t-elle précisé.

Le commissaire à la Justice Didier Reynders a aujouté que la "discrimination de quelque nature que ce soit" n’était pas acceptée au sein de l'Union européenne. Les "valeurs de l'Union" doivent être maintenues dans tous les programmes de l'UE dans lesquels interviennent des financements communautaires.

"Nos traités assurent que chaque personne en Europe est libre d’être qui elle est, de vivre où elle le souhaite, d’aimer qui elle veut et de viser aussi haut qu’elle veut. Je continuerai de pousser pour une Union de l’égalité", a affirmé deux plus tard Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne.

 

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