24, 25, 27,28 ans, les acteurs de Citébeur sont jeunes. Ils portent des pseudos, Criscross, Christobate, Mouss, Djillali, Mourad, Béchir, Gros calibre, choisis par l’équipe de Citébeur. Certains d’entre eux apparaissent pourtant avec leurs vrais prénoms dans le calendrier "Les dieux de la cité" que vient de sortir Stéphane Chibikh, le créateur de Citébeur, il y a un peu plus de trois ans.

Aujourd’hui, le deuxième volume de la série "Wesh cousin", qui en comptera quatre au final (un par trimestre), démarre bien. Plus érotique, plus sexe, il devrait encore mieux marcher que le précédent qui a su convaincre pas mal d’amateurs.
"Nous avons beaucoup travaillé sur les ambiances, sur les décors, explique Stéphane Chibikh, réalisateur des films. Il s’agissait de proposer un enchaînement parfait de saynètes avec une grande variété de situations (solo, trio, scène de contrainte, extérieurs, ambiance de squatte et de caves…) pour que le spectateur aille de surprise en surprise et zappe si une scène ne lui plaît pas".

Bref, l’éloge de la diversité qui se traduit bien évidemment dans le choix des modèles. "Il est difficile de trouver des acteurs, confie la réalisateur. Nous avons bien sûr de nombreuses propositions, surtout depuis le succès de notre premier DVD, mais c’est rare de trouver un modèle qui colle parfaitement à notre image. C’est compliquer de faire tourner des beurs dans les vidéos… mais ce n’est pas impossible. Nous laissons les acteurs choisirent leur partenaire et assez libres. Cela nous complique parfois un peu la tache mais c’est l’assurance que les modèles seront bien à l’aise. Je crois que dans nos films, on voit bien que les acteurs prennent plaisir à être là, qu’ils n’évoluent pas sous la contrainte. Pour nous, c’est essentiel de s’inspirer de ce que sont vraiment les mecs qui travaillent avec nous, de les filmer comme ils sont et de ne pas essayer de les vendre pour ce qu’ils ne sont pas".



> Kiffe la racaille !

Des tags dans le générique, des tags en ouverture de ce film, on est bien dans l’univers des cités avec "Kiffe la racaille ! Wesh cousin 2". Une épave de bagnole, toujours tagée, dans un no man’s land improbable, c’est l’ouverture de cette série de saynètes qui mettent en scène un solo et des duos ou trios entre lascars. "Gros calibre" démarre le film, il nous montre une jeune mec avec un pistolet (why not ?), cigarette sur l’oreille, qui s’astique avec art dans une cage d’escalier. Même décor pour le sketch suivant avec "HLM tague" où deux mecsq tatoués se niuqnet avec vigueur. Logique de violence et de contrainte dans "Brakage" où, au bord d’un canal, un jeune mec toujours armé contraint un autre, les yeux bandés, à la sucer.

Evidemment, un tel film sans une scène de caves serait impossible. Du coup, Citébeur nous propose deux lascars, très bien montés, qui baisent avec énergie dans les couloirs d’une cave. Torride aussi, le duo du "Squatt de Mouss" et Titrée "Après le sport, le réconfort", cette scène met aux pièces trois mecs portant des shorts de boxe ! C’est tant mieux car cela sert bien le physique du beur et des deux céfrans qui se sucent et se mélangent avec bonheur.

"Kiffe la racaille ! Wesh cousin 2" s’achève avec une baise efficace entre deux jolis beurs, qui finiront par se polir sous la douche. Bien maîtrisé techniquement, ce film remplit parfaitement son contrat en nous proposant des modèles vraiment sexy, bien chauds et bien montés. Cela ravira les amateurs et devrait permettre à Citébeur d’élargir son audience.

"Kiffe la racaille ! Wesh cousin 2". Un film de Citébeur.

> Les dieux de la cité

En attendant la sortie des prochains volumes de "Wesh cousin", vous pouvez toujours patienter avec les superbes portraits réalisés par Stéphane Chibikh, le maître d’œuvre de Citébeur. Les modèles très beaux sont présentés dans poses et situations très soft mais ils n’en sont que plus sexy.

"Les Dieux de la cité". Photographies de Stéphane Chibikh. Editions Studio Presse.

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