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  A poil au pensionnat -  

A poil au pensionnat
 

 
 
 
 

Cette année-là, pour pouvoir terminer mes études, j'avais accepté un boulot de pion à l'école supérieure de commerce locale. L’établissement faisait pensionnat. J'avais pour mission de maintenir le bon ordre et le calme propice aux études d'un dortoir de garçons de première année. Ce n'était pas très bien payé, mais cela permettait de faire l'économie de la location d'une chambre en ville. J'étais gay — je ne sais pas très bien comment ils l'ont su — mais toujours est-il qu'à l'initiative de leur chef spirituel, Guy, ils ont décidé de me rendre la vie impossible…

Tout a commencé un soir que j'étais en train de faire une enquête pour ma thèse. Lorsque j'ai approché de la chambre que Guy partageait avec un beau petit blond timide au buste athlétique de nageur prénommé Patrick, j'ai entendu une voix susurrer "Les gars, le voilà !" Puis, des rires étouffés ont fusé. J'ai frappé à la porte qui était légèrement entrouverte, et une voix mielleuse m'a répondu : "Entrez !"
La première vision que j'aie eu en entrant dans la chambre fut celle de Guy, un large sourire enjôleur accroché aux lèvres, ne portant qu'un boxer blanc... abaissé aux genoux. J'ai pu constater que sa queue était circoncise et, même au repos, de taille respectable.

Tous avaient le slip baissé

- "Salut Yvon ! Qu'est-ce qui t'amène ?" m'a-t-il lancé.
J'ai jeté un regard circulaire dans la chambrée, et j'ai constaté la présence de quatre autres gars, tous debout, m'encerclant littéralement, et me toisant d'un air narquois. Tous avaient le slip baissé à mi-cuisses. Guy était de loin le mieux monté de tous. Patrick avait un pubis blond comme les blés, mais son visage était pourpre… Il semblait être très mal à l'aise dans cette situation. Pourtant, comme chacun des autres, il faisait étalage de ses attributs. Tous ces types étaient assez bien bâtis, tout particulièrement Joël qui devait bien mesurer plus d'un mètre quatre-vingt cinq. Il avait un torse assez massif et des biceps très développés. J'ai, d'un regard furtif, pu enregistrer qu'il avait des couilles volumineuses.
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- "Vous avez un problème avec vos fringues ?" ai-je demandé.
- "Oh, le soir, après une journée aussi longue et aussi chaude, j'aime bien rentrer chez moi et laisser ma queue pendouiller librement…" a répondu Guy en se dandinant pour bien faire valser sa bite entre ses cuisses.
Je savais parfaitement qu'il cherchait à me provoquer. Mais j'avais décidé de ne pas me laisser impressionner. Je tenais à leur prouver à tous que j'étais bien au-dessus de ces jeux stupides de potaches.
- "Eh bien, pas de problème, mettez-vous bien à votre aise les gars…" ai-je lancé en m'efforçant de regarder mes interlocuteurs droit dans les yeux.

J'ai sorti la liste des questions pour mon enquête, et je les leur ai posées tour à tour, sans jamais baisser les yeux, ce qui n'était vraiment pas si facile. Après avoir posé ma dernière question à Patrick, je me suis retourné vers les autres et j'ai vu que Joël, les jambes largement écartées, tendait son superbe cul dans ma direction. J'ai aussitôt fixé Guy droit dans les yeux et j'ai dit à tous :
- "Bonne nuit, les gars !…"
J'ai refermé la porte derrière moi. J'ai entendu Guy et Joël éclater de rire en chœur.

De savants strip-teases

Très vite, ce genre de petit jeu a envahi tout l'étage. Deux ou trois jours plus tard, tous les pensionnaires se trimbalaient quasi à poil dans les couloirs à longueur de temps. Quand ils me croisaient, ils ôtaient systématiquement leurs slips, dans le but, sans aucun doute, de me titiller. L'intendant a eu tôt fait de mettre un terme à ce manège. Il a hurlé que les couloirs du dortoir étaient publics et qu'on devait y garder une tenue correcte. Alors, les garçons, pour déjouer l'autorité, se sont mis à jouer dans leurs chambres à de savants strip-teases, portes plus ou moins ouvertes…
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La plupart ont abandonné l'usage des rideaux de douches pour savonner lascivement leurs corps, assez joliment formés en général, au vu et au su de tous… C'était véritablement du harcèlement. Si j'avais été une fille, j'aurais mille fois pu porter plainte. D'un autre côté, j'étais bien conscient que j'avais là une occasion rare, presque unique, de déambuler au beau milieu d'une armada de jolis corps de jeunes mecs. D'ailleurs, cette nudité quasi permanente me semblait nouer davantage encore les liens de camaraderie entre eux. Les autres étages semblaient bien moroses à côté du mien.

Un jour, j'ai même surpris l'un des rares gars à queue non coupée, monté comme un âne au demeurant, faire à quatre autres mecs éberlués une démonstration de décalottage. Ils ont pris un air très surpris en constatant que le gland sous son capuchon de chair conservait une certaine moiteur, contrairement au leur toujours sec. L'atmosphère était très studieuse ! Mais pour moi, la tension sexuelle, évidemment, ne pouvait faire autrement qu'augmenter dangereusement.

De lentes caresses

Comme d'habitude ce soir-là, pour mon enquête, j'ai frappé à la porte de Guy et Patrick. Comme d'habitude, ils étaient tous deux entièrement nus, allongés sur leurs lits respectifs. C'était devenu l’habitude ! J'ai posé la première question à Guy en le fixant dans les yeux, mais un léger mouvement inopiné de tête vers le bas m'a permis de constater qu'il était carrément cette fois en train de se masturber tranquillement. J'ai fait celui qui n'avait rien remarqué. Mais je ne pouvais m'empêcher d'avoir un œil en coin sur son manche qui enflait petit à petit sous ses lentes caresses. Bientôt, sa pine a atteint ses vingt-deux bons centimètres de développement maximum.
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Ses yeux roulaient de temps en temps dans le vague.
- "Un problème, Guy ?" ai-je sèchement demandé.
- "Je ne sais pas ce qui se passe…" m'a-t-il répondu "…J'ai ce truc-là qui me… Ah, et merde !"
Là-dessus, il s'est mis à se branler bien plus vigoureusement, s'abandonnant à une vraie branle frénétique…
- "Oh ! Comme c'est bête !…" ai-je répliqué.
Je me suis retourné vers un troisième larron qui venait de faire irruption en slip dans la chambre. C'était Joël. Il a éclaté de rire en voyant son pote dans cet état. Je faisais semblant d'ignorer les sons qui s'échappaient de la bouche de Guy.

Dans son coin, Patrick riait jaune, faisant semblant de ne pas s'intéresser à la situation. Je me suis tourné vers lui pour lui poser ma série de questions. Comme d'habitude, il m’a répondu calmement et je le trouvais de plus en plus charmant. Guy a commencé à gémir et grommeler.
- "Je crois que je ne vais pas tarder à
juter !" L'appel de ce pousse-au-crime était trop fort. Je n'ai vraiment pas pu m'empêcher de me retourner pour profiter du spectacle. Guy se tortillait allongé sur son lit, les cuisses largement ouvertes. Il s'astiquait le jonc furieusement.

- "Quelqu'un ici…veut me regarder cracher mon jus ?" a-t-il gueulé en haletant.
En fait, tout le monde dans la chambre avait déjà les yeux braqués sur son braquemart. Il a largué trois gros jets de sperme crémeux qui sont tous venus s'écraser avec force sur son torse. Puis, dans un sourire, il a annoncé : - "Ah…! Ça va mieux maintenant !"
Joël a, à son habitude, éclaté de rire en se tenant les côtes. Ses spasmes d'hilarité faisaient danser la polka à ses deux énormes valseuses entre ses cuisses musclées. Une fois calmé, il a recommencé à tendre son cul dans ma direction. Je me suis excusé et me suis précipité dans ma chambre.
Durant toute la durée de cet entretien, ma queue restée prisonnière dans mon slip trop étroit avait souffert de mille frottements douloureux. Je l'ai libérée à toute vitesse et je me suis branlé en laissant les images de l'éjaculation de Guy circuler librement dans mes pensées.
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Il s’est jeté dans mes bras

Bien plus tard dans la nuit, on a frappé à ma porte. J'ai sauté dans mon slip et j'ai répondu "Entrez !". C'était Patrick, vêtu d'un boxer.
"Je peux entrer ? Je voudrais te parler…"
- "Bien sûr ! Entre !" ai-je répondu en l'invitant d'un geste amical, ma main posée sur son épaule.
- "C'est possible de fermer la porte ?…" m'a-t-il, timidement, demandé "…Ce dont je voudrais qu'on cause doit rester secret !"
- "est-ce si grave ?"
Une fois, la porte refermée, il est passé à table :
- "Il y a deux choses que je voudrais te dire. D’abord, je suis vraiment désolé pour tout ce que les gars te font endurer. Je trouve qu'ils sont parfaitement stupides. C'est vrai que j'ai vaguement suivi le mouvement… Mais je connais si peu de gens ici !"
- "Bof ! Ce n’est pas bien méchant. Ils se fatigueront avant moi !"

- "Pour moi, si… J'ai beaucoup de remords de les avoir suivis !"
- "Bon, j'accepte tes excuses…" ai-je répondu. La prochaine fois que tu me salueras sur le pas de ta porte la queue brandie comme un étendard, j'essayerai de ne pas trop bander !"
Il a ri de bon cœur. J'en ai profité pour poursuivre :
- "Et l'autre chose, c'est quoi ?"
- "La deuxième chose que j'aie à te dire…" sa voix commençait à trembler. Il se tortillait d'embarras "… C'est… C'est… que j'ai envie de toi depuis le premier jour que je t'ai vu… Je n'ai jamais dit ça à personne avant toi. Je n'ai jamais dit à personne que je suis gay !"
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Il était tout tremblant. J'ai posé une main sur son épaule pour le rassurer. Alors, il s'est jeté dans mes bras, m'a enlacé et m'a embrassé.
J'avais le cul entre deux chaises à présent. D'un côté, il était merveilleusement beau, tendre, attirant. De l'autre, il avait bien quatre ans de moins que moi… Mais tandis que je me perdais dans mes pensées et mes hésitations, l'une de ses mains en avait déjà profité pour se glisser furtivement dans mon slip. Quand il a saisi ma queue et que sa main chaude l'a enveloppée, je n'ai pu m'empêcher de gémir de plaisir.
- "Je te désire si fort !" m'a-t-il réaffirmé en fixant mon regard. Ses yeux mendiaient littéralement mes faveurs.

Il s'est jeté à mes pieds, a sorti d'un geste vif ma queue de mon slip, et s'est mis à me lécher le gland, toujours en me regardant droit dans les yeux, cherchant avidement mon approbation.
J'ai baissé les paupières et, dans le noir complet, j'ai décidé de me laisser faire. Qui aurait l'audace d'affirmer qu'à ma place, il aurait résisté ?



 
   
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