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Des associations LGBT saisissent la justice après des injures homophobes lors d'un match PSG-OM
 

Les associations Stop Homophobie, Mousse et Rouge Direct ont indiqué avoir saisi les tribunaux administratifs contre la Ligue de football professionnel (LFP) après le refus de cette dernière de sanctionner le PSG après des injures homophobes lors d'un match PSG-OM.

 
 
 
 

Les trois organisations LGBT demandent aux juges administratifs d'enjoindre à la LFP de sanctionner le PSG en raison des injures homophobes prononcées au Parc des Princes lors du match PSG-OM du 17 mars 2019 au Parc des Princes.

Des injures homophobes avaient été copieusement proférées contre les joueurs de Marseille pendant de longues minutes. La ministre des Sports, présente lors du match, avait fait part publiquement de son indignation et exprimé sa volonté d'éradiquer les manifestations d'homophobie dans les stades de football.

Après avoir mis en demeure la LFP de sanctionner le PSG pour ces chants homophobes, Stop Homophobie, Mousse et Rouge Direct se sont vus opposer un refus par la LFP d'appliquer son propre règlement.

"La LFP a pourtant récemment prononcé des sanctions contre le club de Lens pour des faits similaires. Le PSG bénéficierait-il d'une immunité ?", interrogent les organisations LGBT.

Cette décision administrative de refus de sanctionner le PSG fait aujourd'hui l'objet du recours pour excès de pouvoir devant les tribunaux administratifs. 

Les associations demandent à la Haute juridiction d'annuler la décision de la LFP et de lui enjoindre de prononcer une sanction contre le PSG.

Pour Etienne Deshoulières, avocat des associations, "le club de Lens a été sanctionné en raison de chants homophobes dans son stade. Le PSG doit également faire l'objet d'une telle sanction. C'est ce que nous demandons aujourd'hui au tribunal administratif de Paris". 

Alors que le président de la République, la ministre des Sports et la FIFA elle-même se prononcent pour des mesures fermes et l'arrêt des matchs en cas de manifestations d'homophobie dans les stades, Stop Homophobie, Mousse et Rouge Direct entendent "ne pas laisser passer le laxisme de la LFP" dans cette affaire.


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