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Gouvernement
Edouard Philippe se déclare favorable à la PMA pour toutes les femmes
 

Le Premier ministre, qui s'était déclaré contre l'ouverture de la PMA aux couples de femmes avant son arrivée à Matignon, a changé d'avis et s'y dit désormais favorable. Un signe encourageant.

 
 
 
 

Invité de "L’émission politique" sur France 2 jeudi soir, Edouard Philippe a pris position sur l'ouverture de la PMA à toutes les femmes. 

Interrogé sur le sujet, il s'est dit "plutôt favorable" à la mesure, "à titre personnel".

Cette déclaration constitue un revirement. En effet, avant d'être Premier ministre, le maire du Havre, membre des Républicains, collait à la ligne de son parti d'origine et se disant opposé cette mesure.

Désormais rallié à Emmanuel Macron qui avait fait de l'ouverture de la PMA aux couples lesbiens et aux femmes seules une promesse de campagne, Edouard Philippe se range à la ligne présidentielle avec une prudence toute "macronienne". 

"Ce qui est vrai, c’est que sur la PMA, j’ai longtemps été contre, a-t-il concédé à ses interviewers. Mais j'ai rencontré un certain nombre de femmes célibataires et de couples de femmes qui y ont eu recours en Espagne ou en Belgique - parce que c'est autorisé sur place -, j'ai lu un certain nombre de choses... Et j'y suis, à titre personnel, plutôt favorable". 

"Je me sens comme les Français, il m'arrive de me poser des questions", s'est-il défendu, pour justifier son changement de position. "Je crois que l’on peut y aller!", avance-t-il désormais, renvoyant le dossier au débat parlementaire sur la bioéthique.

Sur la question du remboursement de la PMA par la Sécurité sociale, le Premier ministre a indiqué qu'il y était également favorable. 

"Je ne dis pas qu’il doit être généralisé tout le temps, mais peut-être que l’on peut se demander, si l’on est obligé d’aller dans le tout ou rien, si on ne peut pas regarder s’il y a des règles à mettre en oeuvre pour éviter les dérives", a-t-il toutefois nuancé.

Si la position du Premier apparaît comme un signe encourageant quant à la position officielle du gouvernement, qui reste à venir, aucun projet de loi n'ayant encore été avancé, il n'y a rien à attendre du côté de la GPA à laquelle Edouard Philippe a réaffirmé qu’il était "très défavorable".

Emmanuel Macron, lui-même, s'y est toujours dit opposé.



 
   
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