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PMA pour toutes
Edouard Philippe veut éviter un débat clivant
 

Invité de l'émission "C à vous" sur France 5 lundi soir, Edouard Philippe s'est exprimé sur la PMA dont il avait annoncé la semaine dernière l'ouverture aux couples lesbiens. 

 

 
 
 
 

Le Premier ministre a déclaré qu’il souhaitait éviter au maximum de "cliver" le débat sur la PMA pour toutes.

"Si on veut avoir un bon débat, il ne faut pas arriver avec l’idée que nous aurions la vérité et que les autres seraient dans l’erreur. Moi j’ai été très frappé, au moment de la loi sur le mariage pour tous, par une attitude qui me paraissait être une attitude fondée sur l’idée qu’il fallait cliver au maximum. Je ne veux pas du tout aller dans ce débat en clivant", a-t-il affirmé lundi sur France 5.

Le chef du gouvernement estime que le cadre de la révision des lois de bioéthique dans lesquelles sera présenté le projet de loi réformant l'accès à la PMA rendra le débat "plus facile" "parce qu'on se pose la question de savoir ce qui est souhaitable". "Il y aura donc un débat éclairé et je pense que la société a bougé", a-t-il ajouté.

Interrogé sur l'évolution de saposition sur le sujet alors qu'il était opposé en 2013 à l’extension de la PMA à toutes les femmes, Edouard Philippe a expliqué avoir "cheminé" selon l'expression souvent utilisée par ceux qui éprouvent une difficulté à motiver leur revirement.

"D’abord, j’ai commencé à travailler sur ce projet de loi, a-t-il déclaré. J’ai rencontré un certain nombre d’hommes et de femmes. Certaines ayant eu recours à la PMA, parfois à l’étranger". 

Il "pense qu’aujourd’hui il est possible d’accorder ce droit sans enlever quoi que ce soit à quiconque et sans remettre en cause les équilibres fondamentaux sur lesquels repose notre société".

Interrogé sur les risques de manifestations hostiles à la PMA, le Premier ministre a considéré que "le fait qu’il y ait des Françaises et des Français qui manifestent paisiblement pour exprimer leurs convictions n’est en soi pas un problème". "Ce qui m’intéresse, c’est que chacun puisse exprimer son idée et qu’à la fin, l’Assemblée nationale puis le Sénat, éclairés, puissent prendre une bonne décision", a-t-il conclu. 

Rédaction avec AFP

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