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 La Conférence des évêques de France réaffirme son opposition à la PMA et la GPA - Eglise catholique 
Eglise catholique
La Conférence des évêques de France réaffirme son opposition à la PMA et la GPA
 

En pleine campagne présidentielle, le président de la Conférence des évêques de France a livré ses réflexions sur plusieurs sujets sociétaux sensibles tels que l'avortement, l'euthanasie, la PMA ou la GPA. mais aussi sur la question de la pédophilie dans l'église. 

 
 
 
 

Le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, a redit mardi que "rien" ne pouvait dispenser l'Eglise d'"aider la justice" en matière de lutte contre les abus sexuels, après qu'elle a été mise en cause pour sa gestion des affaires de pédophilie.

L'archevêque de Marseille s'exprimait à l'ouverture de l'assemblée de printemps des évêques à Lourdes. 

"Qu'on veuille bien nous croire: nous sommes profondément touchés par la souffrance des victimes et nous voulons les accueillir et les écouter de notre mieux", a affirmé le président de la CEF. "Nous sommes résolus à aider la justice à faire son travail", a-t-il poursuivi.

"La campagne électorale qui se déroule a apporté son lot d'informations, de suspicions, d'outrances, de fautes et finalement de violence même par rapport à cette part de la population française qui arrive tout juste à vivre et à faire des projets", a-t-il déploré. "Le rapport à l'argent peut aveugler et empêcher de percevoir le drame profond que vivent ceux qui n'ont pas accès au travail, à un logement digne, à la culture", a-t-il ajouté.

Il a aussi redit son souci de "dialogue" avec les musulmans et son attachement à une laïcité qui ne soit pas une "neutralisation progressive de l'espace public". 

Sur les questions éthiques, Mgr Pontier a réaffirmé la doctrine de l'Eglise contre l'avortement, l'euthanasie, un glissement "vers des pratiques eugéniques" concernant les "enfants à naître" porteurs d'un handicap.

Sur la famille, la PMA (procréation médicalement assistée) voire la GPA (gestation pour autrui), il a exprimé sa conviction qu'"il n'y a pas de droit à l'enfant" et que "brouiller les repères de la filiation devrait apparaître comme une limite à ne pas franchir". "Nous espérons que les futurs gouvernants de notre pays en auront une vive conscience", a-t-il dit.

(Avec AFP)

 


 
   
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