"Autant Gérard Larcher, Bernard Accoyer, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Fillon ont clairement dit les choses: évidemment qu'il y a des désaccords avec Emmanuel Macron, mais il n'y a que des divergences avec Marine Le Pen, donc il faut voter Emmanuel Macron", a déclaré M. Lagarde sur Sud Radio et Public Sénat.
"Ce qui me pose problème: à l'intérieur des Républicains, un mouvement, Sens commun, explique qu'il s'en lave les mains, voire laisse entendre que M. Macron est le principal adversaire. Je pense qu'on ne peut pas être républicain et dire ce genre de choses", a poursuivi le président de l'UDI.
"Deuxième exemple: Mme Boutin qui est la présidente d'honneur du Parti Chrétien Démocrate et qui appelle à voter pour Marine Le Pen, ça veut dire qu'elle est exclue des Républicains ? En tout cas je le souhaite. Et M. Poisson qui est le président de ce parti doit se positionner clairement", a ajouté M. Lagarde.
Sens commun, mouvement lié à la Manif pour tous qui avait apporté son soutien à François Fillon dans la primaire de la droite, n'a pas donné de consigne de vote pour le deuxième tour.
Christine Boutin, présidente d'honneur du Parti Chrétien Démocrate, formation associée aux Républicains, prône quant à elle le "vote révolutionnaire" en faveur de Marine Le Pen. Le patron du PCD Jean-Frédéric Poisson, qui avait participé à la primaire de la droite, a dit dimanche soir ne soutenir ni Emmanuel Macron ni Marine Le Pen.
(Source AFP)
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