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Médias / Justice
L'arrivée hypothétique de Jean-Marc Morandini sur iTélé
 

Le groupe Canal+ a confirmé jeudi l'arrivée de Jean-Marc Morandini sur iTélé, à une date hypothétique afin de permettre à l'animateur visé par deux enquêtes préliminaires de préparer sa défense.

 
 
 
 

"Dans le respect du principe de présomption d'innocence, le Groupe Canal+ confirme l'arrivée de Jean-Marc Morandini sur iTélé", indique Canal+. "Pour lui permettre de préparer sa défense, iTélé et Jean-Marc Morandini détermineront à quelle date débutera son émission", poursuit le communiqué.

"En cas de condamnation, Jean-Marc Morandini et iTélé ont d'ores et déjà prévu qu'il quitterait le groupe sans indemnité", précise le groupe.

Sur iTélé, qui va être rebaptisée CNews, Jean-Marc Morandini devait animer à la rentrée une émission entre 18 et 19 heures, mais c'est finalement la journaliste Amandine Bégot qui récupère cette tranche à partir du 5 septembre, selon le site web Les Jours.

Figure d'Europe 1, également animateur sur NRJ12, Jean-Marc Morandini est dans la tourmente depuis la publication mi-juillet d'une enquête des Inrocks. Dans ces articles, de jeunes comédiens racontaient les conditions d'un casting scabreux organisé pour une websérie produite par l'animateur.

La société des journalistes d'iTélé, qui avait déjà critiqué l'arrivée de Jean-Marc Morandini sur la chaîne d'info, s'est élevée jeudi contre cette confirmation. "L'absence de culpabilité avérée n'est pas un critère suffisant pour permettre son arrivée sur la chaîne", souligne la SDJ dans un communiqué.

"La notoriété apportée à ses activités de producteur de film à caractère érotique a entaché durablement son image de journaliste", condamne la SDJ. "Son arrivée entacherait la réputation de sérieux et de crédibilité de la chaîne et de ses journalistes".

Depuis la parution des deux articles dans les Inrocks, le parquet de Paris a ouvert deux enquêtes préliminaires : la première pour "corruption de mineur" et confiée à la Brigade de protection des mineurs (PJ de Paris), la deuxième pour "harcèlement sexuel et travail dissimulé" à la suite des plaintes de cinq comédiens majeurs.

Un retrait provisoire de l'antenne d'Europe 1 avait été décidé fin juillet "d'un commun accord" entre la radio et l'animateur, "afin qu'il soit libre de ses propos" et "afin de préserver la sérénité de la rentrée de la station".

(Avec AFP)


 
   
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