"Ce soir c’est mon tour. Agression homophobe à la sortie d’un restau. Nez cassé. Choqué. Du sang partout. Je suis homosexuel, et nous sommes en 2018", a écrit Guillaume Mélanie sur son compte Twitter.
Il a publié une photo montrant son visage tuméfié et son nez cassé.
"Cette nuit, avec des amis, on sortait d'un restaurant pour fêter une bonne nouvelle : le titre de séjour d'un de nos réfugiés. On passait une bonne soirée. En sortant, lorsque l'on s'est dit au revoir, on gênait le passage dans la rue", a confié Guillaume Mélanie au site Jeanmarcmorandini.com.
"J'ai dit 'doucement!', puis un autre homme qui était avec lui m'a dit 'T'es qu'un sale pédé', 'il faut vous brûler', et m'a envoyé une droite très forte" au visage", a-t-il ajouté, en précisant "Il faut que nos plaintes soient instruites et pas classées sans suite. Sinon, le sentiment d'impunité va perdurer".
Guillaume Mélanie a annoncé son intention de porter plainte. "Je suis debout, combatif", a-t-il indiqué en précisant que cette attaque ne "l’empêchera pas de continuer le combat".
Affirmant "tout (son) soutien" à Guillaume Mélanie, la maire de Paris Anne Hidalgo a appelé mercredi sur Twitter à "un sursaut collectif" face à cette "série d'actes homophobes". "Il est hors de question de nous résigner face à cette violence", a-t-elle affirmé, invitant les services de la Préfecture de police, du procureur de Paris, de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) ainsi que les associations à une réunion sur le sujet à l'Hôtel de Ville.
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