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 Le républicain ultra-homophobe Roy Moore battu aux sénatoriales dans l'Alabama - Etats-Unis  
Etats-Unis
Le républicain ultra-homophobe Roy Moore battu aux sénatoriales dans l'Alabama
 

Le républicain ultra-homophobe Roy Moore a été battu aux sénatoriales dans l'Alabama conre toute attene. Sa défaite est aussi un revers pour Donald Trump qui s'était engagé dans cette bataille électorale et qui voit sa majorité se réduire.

 
 
 
 

Le candidat républicain ultra-homophobe au Sénat américain dans l'Alabama, Roy Moore, n'a pas reconnu sa cuisante défaite mardi 12 décembre au soir, malgré les résultats annoncés par les médias américains et portant sur 100% des votes.

Son adversaire, le candidat démocrate Doug Jones a recueilli 49,9% des voix contre 48,4 à Roy Moore. Il est le premier sénateur démocrate de cet Etat depuis 1992. 

Le président américain lui-même a, dans un tweet, pris acte du résultat, alors qu'il avait soutenu Roy Moore.

Roy Moore, 70 ans, est célèbre pour avoir été suspendu pas une, mais deux fois de son poste de chef du pouvoir judiciaire de l'Alabama.

La première fois pour avoir installé, malgré une interdiction au nom de la séparation des pouvoirs, un monument à la gloire des Dix Commandements au siège de la justice de l'Etat, en 2003.

La seconde il y a un an, parce qu'il a refusé de reconnaître la légalisation du mariage homosexuel, malgré une décision de la plus haute cour des Etats-Unis. 

Cette défaite d'un candidat ultra-réactionnaire, aux positions homophobes outrées, dont la campagne s'est déroulée sur fond de scandale d'abus sexuels sur des mineures, est un un revers pour Donald Trump qui s'était engagé dans cette bataille électorale locale qui paraissait gagnée d'avance tant l'Alabama est un état conservateur.

Avec l'élection du nouveau sénateur démocrate, les Républicains ne disposent plus que d'un siège d'avance au Sénat. Une majorité par conséquent très fragile pour le président américain qui est loin de faire l'unanimité dans son propre camp. 

A moinsd'un an des élections de mi-mandat, le résultat de l'Alabama redonne aussi espoir au parti démocrate.


 
   
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