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 Le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Clément Beaune, interdit de visite dans les zones sans LGBT - Pologne  
Pologne
Le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Clément Beaune, interdit de visite dans les zones sans LGBT
 

Les autorités polonaises refusent au secrétaire d’État aux affaires européennes français Clément Beaune l'accès aux "zones sans LGBT" qu'il souhaitait visiter alors qu'il est en déplacement dans le pays.

 
 
 
 

Clément Beaune effectue jusqu’à mercredi un déplacement en Pologne. Le secrétaire d’État aux affaires européennes, qui a fait son coming-out public en décembre 2020, s'était engagé au lendemain de sa prise de fonction en juillet dernier à se rendre dans une des quelque 80 "zones sans LGBT" qui existent actuellement en Pologne afin de manifester sa désapprobation de la politique homophobe qui y est pratiquée.

Mais les autorités polonaises lui refusent tout accès à ces régions, affirme le secrétaire d'Etat dans une interview à L’Obs.

"Les autorités polonaises m'ont récemment indiqué qu'elles n'étaient pas en mesure de prévoir cette visite et je le regrette profondément", déclare-t-il. 

Il explique que gouvernement polonais lui a opposé "des raisons de sécurité liées aux mesures sanitaires en vigueur dans le pays" pour justifier leur refus de le laisser accéder à l'une de ces zones. Mais il affirme qu’il y reviendra. "Je ne lâcherai pas ce combat", soutient Clément Beaune.

"Je pouvais annuler ma visite, mais j’estime que, même en cas de désaccord essentiel, le dialogue doit toujours primer en Europe. Je pouvais aussi faire le choix de reporter cette visite, mais très honnêtement, je pense que les difficultés auraient été les mêmes. Je pouvais enfin me rendre dans une de ces zones sans l’autorisation du gouvernement polonais, mais, à mes yeux, ce n’est pas ainsi qu’il faut se comporter avec un État membre de l’UE”, a-t-il justifié.

 Clément Beaune indique néanmoins à L'Obs avoir eu des échanges avec les associations, les militants, ou les élus comme le maire gay-friendly de Varsovie, Rafal Trzaskowki. 

"Je ne suis pas venu donner des leçons. En revanche, il y a une situation préoccupante et ces échanges me l’ont confirmé", a déclaré le secrétaire d’Etat français pendant un point de presse.  "Je pense qu’on ne peut pas rompre le dialogue dans l’Union européenne, même quand les situations sont difficiles et qu’on a des désaccords". 

 

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