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Les catholiques pratiquants de droite reprochent au pape son ouverture sur l'homosexualité
 

Le pape François enregistre une baisse de bonnes opinions cinq ans après son éléction. En particulier, les catholiques pratiquants de droite lui reprochent sa relative ouverture sur l'homosexualité.

 
 
 
 

78 % des Français ont une bonne opinion du pape François, contre 87 % en 2015 selon un sondage BVA réalisé pour Le Figaro.

Cette baisse est encore plus prononcée (- 12 points) chez les catholiques pratiquants réguliers et chez les sympathisants Les Républicains (- 17 points). 

La tendance est identique aux Etats-Unis où les catholiques pratiquants le jugent "trop libéral". Sa relative ouverture sur l'homosexualité est notamment en cause.

Interrogé par Le Figaro, Philippe Portier, directeur d'études à l'École pratique des hautes études et titulaire de la chaire "Histoire et sociologie des laïcités", explique que "le discours du Pape semble en opposition avec la compréhension souvent traditionnelle de la morale familiale".

Erwan Lestrohan, de l'institut BVA, estime, lui aussi, que le discours du pape sur l'homosexualité a joué.

En revanche, Philippe Portier souligne que "le Pape a réconcilié une partie de la société, souvent éloignée du christianisme, avec l'Église, sans doute en raison de son ouverture à ce qu'il appelle les 'situations complexes' au plan moral".

"Le problème n'est pas d'avoir cette tendance (l'homosexualité, ndlr), c'est de faire du lobbying. C'est le problème le plus grave selon moi. Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger?", avait déclaré le pape François le 29 juillet 2013, lors d'un vol retour des JMJ de Rio de Janeiro au Brésil. Cette phrase - très médiatisée - avait été interprétée comme un signe d'ouverture envers les homosexuels.

 


 
   
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