e-llico.com mobile
 
  
  Actus
 
 
 Les enfants cherchent <I>spontanément la tendresse</I>, selon l'abbé de la Morandais - Pédophilie dans l'Eglise  
Pédophilie dans l'Eglise
Les enfants cherchent spontanément la tendresse, selon l'abbé de la Morandais
 

L'abbé Alain de la Morandais, interrogé sur les scandales de pédophilie dans l'Eglise, a affirmé que les enfants cherchaient "spontanément la tendresse". Des propos qui ont choqué. 

 
 
 
 

Ces propos, qui ont fait réagir la journaliste qui l'interviewait, ont été condamnés mardi par l'archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit.

"On a toujours l'impression qu'un viol, c'est de la violence. Au départ, je ne crois pas", a dit le curé médiatique de 83 ans lundi sur LCI, interviewé sur les agressions sexuelles sur mineurs dans l'Eglise.

"Dans les échos que j'ai eus (... ), un enfant cherche spontanément la tendresse d'un homme ou d'une femme. Et souvent ce sont des gamins en frustration de tendresse. Ils vont chercher de la tendresse", a poursuivi l'abbé, des propos relevés ensuite par l'émission Quotidien.

Alors qu'on lui oppose que la responsabilité est chez l'adulte, il répond: "Bien entendu. Mais le gamin il va chercher... Vous avez tous observé qu'un gamin, il vient, il vous embrasse sur la bouche", a-t-il continué.

"Si, moi j'ai vu ça", a-t-il persisté face aux dénégations de son entourage.

Audrey Crespo-Mara, la présentatrice de l'émission "Audrey & Co" a répliqué: "La responsabilité est chez l'adulte quand même, on ne peut pas dire l'inverse". 

"Je condamne fermement les propos de l'abbé de La Morandais", a écrit l'archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit sur son compte twitter.

Devant la polémique, l'abbé s'est excusé pour ses déclarations dans la soirée de mardi.

"Une polémique est née de propos que j'ai tenus dans l'émission de LCI Audrey & Cie sur la pédophilie", a-t-il déclaré dans un message envoyé à l'AFP par son éditrice.

"Des propos que certains ont interprétés comme une manière de dire que les enfants sont responsables du fléau dont certains d'entre eux sont victimes", selon lui.

"Je tiens à indiquer haut et fort que mon expression – confuse et incomplète, je le reconnais et le déplore – et la manière dont elle a été perçue ne reflètent en rien ce que je pense. Les agresseurs sont bien les adultes. Et les enfants des victimes innocentes", a-t-il poursuivi.

Rédaction avec AFP

 

> Publicité <


 
   
  e-llico 
   

Voir la version archivée du site