e-llico.com mobile
 
  
  Santé / VIH
 
 
 Lever 14 millards de dollars pour le Fonds mondial, un défi selon Agnès Buzyn  - Sida  
Sida
Lever 14 millards de dollars pour le Fonds mondial, un défi selon Agnès Buzyn
 

Faire passer les financements du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à 14 milliards de dollars pour la période 2020-2022 est "un défi", a estimé vendredi la ministre française de la Santé Agnès Buzyn.

 
 
 
 

La France accueillera en octobre, à Lyon, la conférence triennale de financement de cette organisation internationale consacrée au combat contre ces trois pandémies emblématiques.

Une réunion préparatoire à ce rendez-vous s'est tenue vendredi à New Delhi.

Pour cette conférence dite "de reconstitution des ressources", le Fonds mondial espère récolter 14 milliards de dollars, contre 12,2 milliards lors de la précédente réunion des donateurs à Montréal en 2016.

"Nous sommes engagés jusqu'au bout pour atteindre, voire dépasser, les 14 milliards de dollars annoncés, ce qui est un défi car c'est 15% de plus que les précédents engagements", a déclaré Agnès Buzyn lors d'une rencontre avec la presse française dans la capitale indienne. "Cela va nécessiter soit de mobiliser les pays donateurs pour qu'ils augmentent leur somme de départ, soit de mobiliser de nouveaux pays", a-t-elle indiqué.

La somme de 14 milliards est jugée insuffisante par des ONG de lutte contre le sida, selon qui 16,8 à 18 milliards de dollars sont nécessaires pour parvenir à éliminer ces épidémies d'ici 2030, objectif fixé par les Nations unies.

La France avait versé 1,3 milliards de dollars au Fonds mondial pour la période 2017-2019 et n'a pas encore divulgué ses engagements pour la prochaine levée de fonds.

Malgré d'indéniables progrès dans le combat contre le sida, la tuberculose et le paludisme depuis le début du siècle, "nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire" pour éradiquer ces épidémies à la date-butoir, a prévenu cette semaine Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial, dans un entretien à l'AFP.

Les risques de relâchement des autorités sanitaires, la stagnation des dépenses d'aide internationale allouée à la santé et le développement de formes de maladies résistantes aux médicaments pourraient mettre à mal les progrès réalisés dans ce domaine et font redouter un rebond des épidémies.

Rédaction avec AFP

 

> Publicité <


 
   
  e-llico 
   

Voir la version archivée du site