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 Marine Le Pen se fait photographier avec le député russe auteur de loi anti-propagande gay - Russie  
Russie
Marine Le Pen se fait photographier avec le député russe auteur de loi anti-propagande gay
 

Le vice-président du Front national, Florian Philippot, a assuré dimanche que Marine Le Pen "ne savait pas qui était" Vitali Milonov quand elle s'est fait photographier vendredi à Moscou avec ce député russe homophobe auteur de la loi sur la "propagande gay" et notoirement antisémite. 

 
 
 
 

Député du parti au pouvoir, Russie Unie, Vitali Milonov (à droite sur la photo) est connu pour ses déclarations homophobes fracassantes. 

Il s'est distingué en étant l'auteur d'une loi tristement célèbre sanctionnant la "propagande homosexuelle" dans le pays.

Il a récemment provoqué la colère de la communauté juive en Russie en accusant les ancêtres de ce peuple d'avoir "cuit les chrétiens dans des chaudrons".

La semaine dernière, il a appelé le ministère de la Culture à interdire le nouveau film de Disney, "La Belle et la Bête", qui fait "l'apologie de l'homosexualité".

"Bien sûr qu'elle ne savait pas qui c'était. Elle a enchaîné à ce moment-là 40 selfies avec 40 députés à la suite, donc évidemment qu'elle ne les connaissait pas tous. C'est évident qu'elle ne l'aurait pas fait si elle avait su qui c'était", a déclaré Florian hilippot sur France 3.

"Je ne le connais pas, j'ai été invitée à une réunion de la commission des Affaires étrangères, il y a tout le spectre politique russe" s'est justifiée la candidate du FN.

"Marine Le Pen, c'est la diplomatie à la Richard Virenque, à l'insu de son plein gré...", a ironisé, également sur France 3, Alexis Corbière, le porte-parole du candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.

"Marine Le Pen n'est pas Céline Dion ou Beyoncé, elle n'a pas à faire de selfies comme cela, surtout quand on prétend diriger la France (...) A quelques jours de la présidentielle, s'afficher avec un chef d'Etat étranger, ce n'est pas un bon signe", a ajouté Alexis Corbière, faisant allusion à la rencontre, au Kremlin, entre Vladimir Poutine et la présidence du Front national.

A l'inverse, Florian Philippot a souligné que la Russie était "une grande puissance" et qu'il fallait "discuter évidemment" avec elle.

(Avec AFP)


 
   
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