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 Milo Yiannopoulos accusé de faire l'apologie de la pédophilie - Extrême droite 
Extrême droite
Milo Yiannopoulos accusé de faire l'apologie de la pédophilie
 

Le populiste d'extrême droite gay Milo Yiannopoulos est au coeur d'une nouvelle polémique, accusé cette fois de faire l'apologie de la pédophilie. 

 

 

 

 
 
 
 

Le populiste Milo Yiannopoulos, admirateur de Donald Trump et chantre du nationalisme blanc, est au coeur d'une polémique qui lui reproche d'avoir fait l'apologie de la pédophilie.

Ce provocateur gay, connu pour ses interventions sur le site d’extrême droite Breitbart dont il a annoncé sa démission mardi, a défendu sur un podcast vieux d'il y a deux ans la légalité des relations sexuelles entre "des garçons plus jeunes et des hommes plus vieux".

"Il y a des individus qui sont capables de donner leur consentement à un plus jeune âge (…) dans le monde homosexuel, notamment. Certaines de ces relations entre entre des garçons plus jeunes et des hommes plus vieux, les aident à découvrir qui ils sont", a déclaré Yiannopoulos.

Repris par un interlocuteur qui fait référence aux abus de l’Eglise catholique, il réplique: "Je suis reconnaissant au père Michael, sans lui, je ne ferais pas d’aussi bonnes fellations".

Ces propos ont immédiatement fait scandale et sa participation prévue au forum conservateur américain CPAC a été annulée. "Le forum défend la liberté d’expression mais il n’y a pas de désaccord chez nos membres pour dénoncer les abus sexuels contre les enfants", ont fait valoir les organisateurs. 

Dans la foulée, son éditeur Simon & Schuster a annulé la sortie de son prochain livre "Dangerous". 

Milo Yiannopoulos a réagi affirmant "son dégoût absolu" de la pédophilie: "J’ai exprimé à plusieurs reprises mon dégoût pour la pédophilie dans mes écrits. (…) Mais je comprends que ces vidéos, même si certaines sont montées pour induire en erreur, montrent une autre image". 

Il ne parlait que de son "expérience personnelle" à 13 ans, a-t-il plaidé.

Yiannopoulos est depuis longtemps un habitué du scandale, et Breitbart News comme la Maison Blanche n'y avaient, jusqu'à cette histoire de pédophilie, rien trouvé à redire.

Au contraire. Lorsque la très progressiste université de Berkeley avait annulé début février une conférence qu'il devait donner après de violentes manifestations contre sa venue, le président américain avait même menacé de couper les fonds fédéraux de l'Université, l'accusant de ne pas respecter la liberté d'expression.

(Avec AFP)


 
   
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