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 Mobilisation des associations avant la seconde lecture au Sénat - Projet de loi bioéthique / PMA 
Projet de loi bioéthique / PMA
Mobilisation des associations avant la seconde lecture au Sénat
 

Avant la discussion du projet de loi bioéthique en seconde lecture au Sénat, plusieurs associations LGBT se mobilisent pour défendre certaines revendications absentes du texte. 

 
 
 
 

Le projet de loi relatif à la bioéthique, dont l’accès à la PMA pour toutes est un élément central, sera examiné en deuxième lecture par le Sénat à partir du 2 février.

Plusieurs associations - dont SOS homophobie et l'Association des parents gays et lesbiens - sont mobilisées pour obtenir un accès aux mêmes droits pour toutes les familles et tous les enfants, sans discrimination d’aucune sorte.

"Nous voulons que la loi aboutisse enfin, et donne accès à la PMA à toutes les femmes et toutes les personnes en capacité de porter un enfant, seules ou en couple, et mette fin à l’hypocrisie actuelle qui oblige encore aujourd’hui ces personnes à partir à l’étranger ou à se débrouiller toutes seules", expliquent-elles.

"Nous voulons l’égalité réelle entre toutes les familles, donc l’extension du droit commun, c’est à dire que les droits accordés aux couples hétérosexuels soient appliqués à toutes les familles pas seulement en terme de prise en charge des coûts, ce qui est important, mais aussi en terme d’établissement de la filiation. Cela implique d’abandonner le régime spécifique destiné aux femmes lesbiennes et à leurs enfants, comme cela est encore proposé dans le projet de loi actuel", souligne Véronique Cerasoli, porte-parole PMA à SOS homophobie.

 L’extension de la PMA à toutes les personnes sans discrimination de genre et aux personnes trans, qi n'est pas prévue par le texte voté en première lecture à l'Assemblée, fait également partie des revendications portées par les associations, tout comme le don de gamètes.

"Nous voulons aussi que la loi inscrive le droit à l’intégrité physique et le droit de choisir des personnes intersexes. Ni traitements, ni opérations visant à modifier leur corps sans aucune nécessité de santé ne doivent pouvoir se faire sans leur consentement. Les mutilations des enfants intersexes doivent cesser !", pointent encore les associations. 


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