Le médicament Emtricitabine/Tenofovir disoproxil Mylan, en boîtes de 30 comprimés est "indiqué en association avec d'autres antirétroviraux pour le traitement des adultes infectés par le VIH-1", précise un communiqué.
Il est également "indiqué en prévention, pour réduire le risque d'infection par le VIH-1 par voie sexuelle chez les adultes à haut risque de contamination".
Trois autres laboratoires ont obtenu, auprès de l'agence du médicament ANSM, l'autorisation de commercialisation d'un générique du Truvada: il s'agit de Biogaran (Servier), EG Pharma et Zentiva (Sanofi).
Selon Mylan, le Truvada, une combinaison d'antirétroviraux du laboratoire américain Gilead, est le traitement antirétroviral le plus utilisé en Europe aujourd'hui, puisque "plus d'un quart des patients" en bénéficient en Allemagne, au Royaume-Uni, en France, en Italie et en Espagne.
Destiné aux personnes à "haut risque" de contamination par le VIH, il est prescrit à l'hôpital mais également dans certains centres spécialisés, et n'est "pas efficace à 100% dans la prévention de l'acquisition du VIH", avertit l'ANSM.
Il est autorisé comme traitement préventif depuis 2012 aux États-Unis et depuis 2015 en France. Pris en charge à 100% en France depuis janvier 2016, ce dispositif qui bénéficiait à plus de 3.000 personnes début 2017, est coûteux: plus de 400 euros le flacon de 30 comprimés.
(Source AFP)
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