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 Nouvelles révélations sur des abus sexuels sur des mineurs au Vatican - Eglise catholique  
Eglise catholique
Nouvelles révélations sur des abus sexuels sur des mineurs au Vatican
 

Un livre enquête présenté jeudi dernier en Italie évoque les tentatives infructueuses d'un jeune lanceur d'alerte pour dénoncer des abus sexuels dont aurait été victime son ancien camarade de chambre mineur, pensionnaire du Vatican. 

 
 
 
 

Dans "Péché originel" - paru mercredi dernier en France - le journaliste italien Gianluigi Nuzzi (photo) fait de nouvelles révélations sur des abus sexuels survenus sur des garçons mineurs au Vatican, documents confidentiels à l'appui.

Son livre révèle qu'un séminariste majeur aurait abusé sexuellement d'au moins un lycéen de 17 ou 18 ans en 2011-2012, sous les yeux d'un témoin.

Ce témoin polonais, Kamil Tadeusz Jarzembowksi, réside alors dans une institution installée dans la cité du Vatican et qui héberge des enfants et adolescents du monde entier envisageant de devenir prêtres.

Les pensionnaires fréquentent une école privée dans le centre de Rome et participent comme "enfants de choeur" aux messes célébrées dans la basilique Saint-Pierre.

Kamil y a vécu de 13 à 18 ans, jusqu'en 2014, mais il dit avoir été renvoyé avant la fin de sa scolarité après avoir tiré la sonnette d'alarme auprès d'autorités ecclésiales et vaticanes.

Selon lui, un ancien élève autorisé à rester dans le palais venait très souvent dans sa chambre, le soir venu, pour avoir des relations sexuelles avec son camarade de chambre, alors âgé de 17 ou 18 ans, qui "se sentait obligé de céder à ses exigences".

Fort de la confiance de l'évêque recteur des lieux, le jeune homme exerçait "une forme de pouvoir et d'intimidation" sur les plus jeunes, en imposant "brimades ou actes sexuels" à un certain nombre de pensionnaires, affirme encore Kamil dans le livre.

"Je ne reproche pas à ces prêtres d'être homosexuels", déclare ce Polonais qui étudie aujourd'hui l'histoire de l'art et se dit lui-même gay. "Le problème est ailleurs et tout cela est une vaste hypocrisie: dans la journée, ces gens sont homophobes, la nuit ils se déchaînent dans des discothèques gays".

(Avec AFP)

 


 
   
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