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Grèce
Ouverture du procès sur le lynchage à mort d'un militant LGBT
 

Le procès sur la mort violente de Zacharias Kostopoulos, un militant LGBT grec, décédé à la suite de coups et blessures dans le centre d'Athènes, s'est ouvert mercredi, deux ans après ce qu'Amnesty international a qualifié de "lynchage".

 
 
 
 

Six personnes, dont quatre policiers, sont accusées de "lésions corporelles mortelles" à l'encontre de Zak (Zackie) Kostopoulos, mort à l'âge de 33 ans le 21 septembre 2018.

Des centaines de personnes se sont rassemblées mercredi devant la cour d'assises d'Athènes portant des banderoles demandant "Justice pour Zackie", faisant écho au hashtag #Justice4ZakZackie très suivi sur les réseaux sociaux.

Le 21 septembre 2018, le militant avait d'abord été violemment battu par deux hommes, dont le propriétaire d'une bijouterie dans laquelle il s'était retrouvé enfermé dans des circonstances qui n'ont pas été établies. Il avait ensuite brisé la vitrine pour pouvoir sortir dans la rue, où des passants lui avaient à leur tour porté des coups. Les policiers arrivés sur place l'avaient ensuite frappé et menotté alors qu'il saignait sur le trottoir, selon une vidéo publiée à l'époque sur les réseaux sociaux.

Sa mort avait été constatée quelques heures plus tard à l'hôpital, où il avait été transféré.

Le drame avait provoqué une vive émotion en Grèce et dans d'autres pays, en particulier au sein de la communauté LGBT. Amnesty international avait alors dénoncé "le lynchage" et "l'assassinat" de ce militant. Yiorgos Kassimis, président de la cour d'assises composée de trois magistrats, a parlé mercredi d'un "procès historique" en s'adressant aux quatre membres du jury.

La famille de Zak Kostopoulos a demandé que le chef d'accusation soit aggravé de "lésions corporelles mortelles" en "homicide". En l'absence d'un avocat de la défense, qui doit subir un test de dépistage au coronavirus, l'audience a été interrompue jusqu'au 6 novembre, selon une source judiciaire.

Rédaction avec AFP

 

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