Le député du Finistère et président du groupe LREM à l’Assemblée, a fortement réaffirmé son engagement en faveur de la PMA lors de son intervention devant les parlementaires réunis en Congrès.
"Notre société est traversée par des débats éthiques et philosophique dont le Parlement aura à se saisir pour les faire vivre, pour les éclairer et pour décider, a-t-il déclaré. Il n’est jamais bon que l’avènement du droit soit à la traine des évolutions sociétales. Les grands débats sont l’hygiène et l’oxygène de la démocratie, c’est pourquoi il nous faudra sans tarder inscrire à notre agenda l’élargissement de l’accès à la procréation médicalement assisté comme l’interrogation sur la fin de vie".
Des propos qui résonnent particulièrement alors qu'Emmanuel Macron n'a toujours pas fait connaître sa position sur la révision des lois de bioéthique.
Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a rendu son rapport de synthèse début juin, le Conseil d'Etat a ouvert la voie à la PMA pour toutes les femmes en jugeant qu'il n'existe aucun obstacle juridique à cette réforme.
Le gouvernement devrait présenter un projet de loi à l’été 2018 pour un dépôt au Parlement à l’automne et une adoption de la loi dans le courant du 1er semestre 2019.
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