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 Rupert Everett, un acteur derrière la caméra pour faire écho à son expériences de vie - <I>The Happy Prince</I> 
The Happy Prince
Rupert Everett, un acteur derrière la caméra pour faire écho à son expériences de vie
 

Les derniers jours d'Oscar Wilde: pour ses débuts derrière la caméra, l'acteur Rupert Everett se saisit d'une histoire résonnant avec sa vie. Son film est présenté à la Berlinale, le festival berlinois qui s'achève ce week-end.

 
 
 
 

Les derniers jours d'Oscar Wilde: pour ses débuts derrière la caméra, l'acteur Rupert Everett se saisit d'une histoire résonnant avec sa vie.

Pour ce pionner du cinéma gay, très populaire dans les années 90, se pencher sur la vie d'Oscar Wilde est une évidence.

L'acteur de 58 ans ("Le mariage de mon meilleur ami", avec Julia Roberts) a déjà tourné dans deux films sur Wilde et participé à plusieurs pièces de théâtre sur l'écrivain irlandais, avant de se lancer dans la réalisation de "The Happy Prince", avec Colin Firth et Emily Watson.

Dans le film, présenté lors d'une séance spéciale à la Berlinale, il se penche sur l'exil en France et en Italie de Wilde, après une condamnation en 1895 pour indécence liée à son homosexualité. Il passa alors deux ans de prison à Reading, dans le sud-est de l'Angleterre.

Rupert Everett tient le rôle principal dans le film qu'il a également produit. "Il y a de nombreux parallèles entre être un acteur homosexuel et être rejeté ou pas totalement accepté dans un milieu fermé. Je pense que c'est très clairement une des choses qui m'a poussé à essayer de raconter cette histoire", a expliqué le Britannique à Berlin.

Pour Everett, c'est le scandale touchant Oscar Wilde qui constitue le point de départ du mouvement de lutte pour le droit des homosexuels.

Mais pourquoi faire un nouveau film sur ce personnage, surtout après le biopic réalisé en 1997 par Stephen Fry ? Pour montrer cette page moins connue de sa vie et son côté autodestructeur, répond Everett.

Longtemps jugé risqué, ce projet a été monté grâce à des fonds provenant de Belgique, d'Allemagne et d'Italie. Après une telle expérience, Everett se dit prêt à recommencer derrière la caméra, sans évoquer de projets précis.

"Je peux filmer toutes les cultures", affirme l'acteur, jugeant dangereux de ranger les films selon un type de catégories.

(Avec AFP)



 
   
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