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 Se tester pour le VIH oui, pour la maladie de Lyme non - Autotests  
Autotests
Se tester pour le VIH oui, pour la maladie de Lyme non
 

Se tester pour savoir si on est atteint du VIH peut être recommandé, mais pour la maladie de Lyme non, a affirmé lundi l'Académie nationale de pharmacie, qui a analysé tous les "autotests" disponibles en pharmacie.

 

 
 
 
 

L'institution scientifique recommande trois de ces tests à effectuer soi-même, en déconseille cinq, et a des "réserves" sur cinq autres.

Les trois recommandés: contre le VIH, contre les infections urinaires, et dans la recherche d'anticorps antitétaniques. Dans le cas du VIH, "le conseil du pharmacien est très important puisque cet autotest ne peut être utilisé que trois mois au moins après un rapport à risque, et le résultat doit être confirmé par un autre test", a souligné lors d'une conférence de presse à Paris la secrétaire perpétuelle adjointe de l'Académie, Liliane Grangeot-Keros.

L'autotest contre l'infection urinaire permet de gagner du temps sur le diagnostic. Concernant le tétanos, il dit avec fiabilité si une personne est vaccinée ou non. "J'en ai longtemps rêvé, de ce test. À un moment où il y a de grands doutes sur la vaccination, on a là un moyen de dire objectivement si un patient est protégé ou non contre la maladie", a commenté Martial Fraysse, membre de l'Académie et président du Conseil de l'ordre des pharmaciens en Île-de-France.

Les autotests déconseillés le sont parce qu'ils manquent d'intérêt ou de fiabilité. Ainsi celui de la maladie de Lyme comporte-t-il un "risque majeur d'interprétation inadéquate", avec trop de "faux positifs" et de "faux négatifs".

Également déconseillés: les autotests sur les allergies, trop simplistes pour qu'on leur fasse confiance. La mesure des immunoglobulines E (IgE) "ne présente pas d'intérêt médical avéré dans le cadre d'un dépistage d'une allergie", d'après l'Académie.

Sont aussi déconseillés l'autotest pour l'infection à Helicobacter pylori (une bactérie de l'estomac), pour le cancer de la prostate (par l'antigène PSA), et pour le cancer colorectal.

(Source AFP)


 
   
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