e-llico.com mobile
 
  
  Actus
 
 
 Sens Commun fait un appel du pied à Marion Maréchal-Le Pen - Droite 
Droite
Sens Commun fait un appel du pied à Marion Maréchal-Le Pen
 

L'appel du pied du président de Sens Commun, émanation politique de la Manif Pour tous et mouvement associé aux Républicains, à Marion Maréchal-Le Pen passe mal, officiellement, dans les rangs du parti de droite.

 
 
 
 

Le président de Sens Commun, émanation politique de la Manif Pour tous et mouvement associé aux Républicains, Christophe Billan (photo), s'est dit prêt à une "plateforme" avec Marion Maréchal-Le Pen, dans un entretien au mensuel ultraconservateur "L'Incorrect".

Selon lui, la participation de Marion Maréchal-Le Pen à "une plateforme réunissant toutes les bonnes volontés d'une droite véritable" ne poserait "aucun problème".

Cette déclaration a provoqué un malaise dans les rangs des Républicains.

"Si je suis élu, notre ligne sera très claire. Il n'y a aucune alliance avec des élus du Front national et tous ceux qui ne partagent pas cette ligne ne feront pas partie de mon équipe", a réagi Laurent Wauquiez, candidat et favori à la présidence du parti de droite. 

Il a par ailleurs décidé de suspendre sa venue à l'univertsité de rentrée de Sens Commun où il était annoncé en parlant de "ligne rouge". 

Laurent Wauquiez, qui est pourtant proche de Sens Commun, a sans doute considéré que cette prise de position risquait de le fragiliser en plein campagne interne, alors qu'il peine à rassembler les courants les plus modérés de son parti.

Christian Estrosi a appelé à la "clarification de certains leaders" et Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France a mis en garde contre tout rapprochement avec le FN. 

Du côté des Constructif, l'ancien bras droit d'Alain Juppé Gilles Boyer s'est interrogé avec ironie: "Une procédure d'exclusion va-t-elle être engagée?".

 Face à ces réacions négatives, Sens Commun a assuré que Christophe Billan "ne tend pas la main au Front national" dans un communiqué publié mardi soir. 

Mise à jour 12/10 : Sens commun a décidé d'annuler son univertsité de rentrée. "L'objet de cette 'Journée de la France silencieuse' était de débattre de façon apaisée d'enjeux de fond, loin des querelles d'ordre strictement politique et des jeux d'appareil. Or les conditions pour une réflexion et un dialogue constructifs ne sont pas réunies", indique la formation dans uncommuniqué.

>  Sens Commun met un pied à Sciences Po Paris

Le 9 octobre, Sens Commun, le mouvement issu de la Manif pour tous, a rassemblé les voix de 120 étudiants (sur 13.000) qui lui permettent d'exister au sein de Sciences Po Paris.

Pour l'heure, le mouvement n'est encore reconnu qu'en tant qu'"initiative étudiante", mais l'année prochaine, il peut espérer  devenir une association reconnue par Sciences Po.

Huit autres associations dont l'Unef, l'Union des étudiants communistes ou des associations féministes ont dénoncé l'homophobie du mouvement dans un communiqué.

 


 
   
  e-llico 
   

Voir la version archivée du site