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 Sens commun refuse le front républicain anti-Le Pen  - Présidentielle / 2nd tour  
Présidentielle / 2nd tour
Sens commun refuse le front républicain anti-Le Pen
 

Le mouvement réactionnaire anti-LGBT qui a soutenu François Fillon à la présidentielle cultive l'ambiguité vis à vis du Front national en refusant de "choisir entre le chaos porté par Marine Le Pen et le pourrissement politique d'Emmanuel Macron".

 
 
 
 

Sens commun, le mouvement issu de la Manif pour tous, qui a soutenu François Fillon et a organisé toute la seconde partie de sa campagne, refuse le front républicain anti-Le Pen.

Le mouvement ultra-réactionnaire ne donne pas de consigne de vote pour le second tour de l'élection présidentielle qui opposera Emmanuel Macron et Marine Le Pen. 

"Comment choisir entre le chaos porté par Marine Le Pen et le pourrissement politique d'Emmanuel Macron?", a estimé dimanche le président de Sens commun, Christophe Billan, dans un entretien à l'hebdomadaire Famille chrétienne. 

"Nous mesurons pleinement le danger que comportent ces deux dernières options", mais elles "m'apparaissent délétères", a-t-il souligné, évoquant "d’un côté, le régime étatiste de Marine Le Pen, de l'autre, la déconstruction irréaliste d'Emmanuel Macron".

Le mouvement qui a contesté la loi autorisant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe en 2013, laissera "à chacun sa liberté de conscience". 

Pour les législatives, Sens commun exhorte la droite à ne "pas participer pas à une pseudo majorité présidentielle, qui serait un piège". 

Christian Estrosi s’est dit "choqué par cette position et Yves Jégo a évoqué un "terrible naufrage d’une droite plus soucieuse de Sens commun que du bon sens".

Par ailleurs, toujours à la droite de la droite, Jean-Frédéric Poisson, le président du Parti chrétien démocrate fondé par Christine Boutin, micro parti anti-LGBT lui aussi, a refusé d'appeler à voter Macron au second tour.

"Je n'appelerai pas à voter Macron . Le PCD ne le fera pas non plus", a-t-il déclaré sur RTL. 

Auprès de l'AFP, la passionaria homophobe Christine Boutin, est allée encore plus loin en jugeant "possible" de voter pour Marine Le Pen si celle-ci s'engage sur "des points fondamentaux". L'ex-ministre a exprimé sur Twitter sa "honte" à la suite de l'appel de François Fillon. 

Folkorique, mais non moins homophobe et politiquement ambigu, Frigide Barjot a tweeté :  On a viré en novembre, on aura son fils né de GPA avec Pierre Bergé en mai 2017.


 
   
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