Il est donc nécessaire de rappeler les outils de prévention diversifiée :
- le préservatif qui protège bien sûr du sida et des infections sexuellement transmissibles (IST). Mais attention ! le fait d’utiliser un préservatif de vous dispense pas de faire des dépistages réguliers, car certaines IST se propagent par le baiser, le toucher, les caresses, la fellation,... autant de situations où le préservatif n’est pas présent.
- la PrEP qui protège très efficacement contre le virus du sida, mais seulement contre le virus du sida ! La PrEP est un médicament préventif (que l’on prend tous les jours ou avant et après le rapport sexuel), assorti d’un rendez-vous trimestriel pour faire des examens (suivi et dépistage des IST).
- le traitement pour les personnes vivant avec le VIH comme moyen de prévention : on s’appelle ce principe le « TasP ». En clair, les personnes séropositives prennent une thérapie qui rend la charge virale indétectable, ce qui empêche toute possibilité de contamination et crée donc, au-delà de la bonne santé de la personne, une immunité collective. D’où l’intérêt de connaître son statut sérologique pour pouvoir, le cas échéant, bénéficier d’une thérapie (aujourd’hui avec peu d’effets secondaires et une espérance de vie semblable à celle des personnes séronégatives).
- le dépistage : c’est le b.a.-ba de tout principe de prévention ! Pour agir, il faut savoir. Le dépistage très régulier du VIH, des hépatites et des IST permet de bénéficier de traitements adaptés dans les meilleurs délais. Le dépistage, c’est tous les 3 mois si vous avez plus de 3 partenaires par mois, et bien sûr, au moindre doute ou symptôme. Usez-en, abusez-en, personne ne vous en voudra de vous faire dépister trop, prenez ainsi soin de vous, et donc des autres en brisant les chaînes de transmission des IST en cas de découverte, et donc de traitement.
- le TPE : c’est le traitement d’urgence. Un préservatif qui craque, un oubli de préservatif ou de PrEP lors d’une relation avec un(e) inconnu(e), une soirée sexuelle très très arrosée ou avec des produits psychoactifs (drogues) et un lendemain « trou noir », courrez aux urgences de l’hôpital pour recevoir le traitement d’urgence.
Pour toute question relative aux VIH et aux IST, consultez régulièrement sexosafe.fr, et bien sûr, appelez Sida Info Service au 0800 840 800 si vous souhaitez obtenir plus d’explications ou parler à quelqu’un.
(Avec AgendaQ)
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