Les autorités de Singapour avaient annoncé le mois dernier que des données confidentielles concernant 14.200 personnes porteuses du HIV, la plupart des étrangers, avaient été diffusées sur internet.
Selon ces autorités, Mikhy Farrera Brochez, un ressortissant américain porteur du HIV, avait divulgué ces données, comprenant noms et adresses, après les avoir obtenues d'un partenaire, un médecin de Singapour.
Mikhy Farrera Brochez avait été emprisonné à Singapour en 2016 pour avoir dissimulé être porteur du HIV et pour différents délits liés à la drogue. Il avait été expulsé en 2018.
Mikhy Farrera Brochez comparaîtra devant un tribunal mercredi. Dans des déclarations plus tôt en février au Straits Times de Singapour, il avait clamé son innocence.
Cette affaire a suscité un tollé à Singapour, en particulier dans la communauté LGBT et parmi les ONG impliquées dans la lutte contre le Sida.
Le ministre de la Santé de Singapour, Gan Kim Yong, a assuré récemment que son pays ferait tout pour obtenir l'extradition de Mikhy Farrera Brochez des Etats-Unis, et pour le poursuivre en justice. Il a réfuté les accusations selon lesquelles le gouvernement singapourien avait cherché à étouffer l'affaire.
Singapour et les Etats-Unis sont liés par un accord d'extradition. Le HIV est toujours un sujet très sensible à Singapour, un pays à la société très conservatrice.
Rédaction avec AFP
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