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 Une enquête est ouverte après l'agression homophobe d'un mineur    - Essonne  
Essonne
Une enquête est ouverte après l'agression homophobe d'un mineur
 

Une enquête a été ouverte lundi par le parquet d'Evry à la suite de l'agression homophobe jeudi d'un mineur de 17 ans à Montgeron (Essonne), ville de près de 24.000 habitants située au sud-est de Paris.

 
 
 
 

Lors de son audition, le jeune homme a dénoncé avoir été, "à raison de son apparence", "gratuitement frappé par une meute d'individus lui criant 'PD'", a indiqué le parquet d'Evry.

Le parquet a ouvert une enquête, confiée au commissariat de Montgeron, pour "violences aggravées par trois circonstances" : "en réunion, à raison de l'orientation sexuelle supposée et par personne dissimulant son visage". Ils étaient une "dizaine d'individus" à s'en prendre à l'adolescent lors d'une "rencontre fortuite" à Montgeron, a-t-on précisé de même source.

Le jeune homme violemment agressé n'est pas originaire de Montgeron, a indiqué à l'AFP la maire (LR) Sylvie Carillon. Les faits remontent au jeudi 30 septembre et se sont déroulés dans le "secteur sensible" du quartier la Forêt, selon la police de l'Essonne. Vers 18H30, une personne alerte la police, mais, une fois sur place, les effectifs n'ont pu retrouver ni la victime ni les auteurs ni les témoins, explique la police.

Il n'y a pas eu de dépôt de plainte. Toutefois, une vidéo est fortement relayée sur les réseaux sociaux. Elle est signalée dimanche à Pharos, la plateforme permettant aux internautes de signaler des contenus en ligne qui leur semblent illicites. Cette vidéo est composée de deux séquences.

Sur la première, qui dure 21 secondes, on voit un groupe de jeunes hommes qui frappent un autre placé le long d'une barrière, au pied d'immeubles. Une femme tente de faire écran aux coups le visant, puis un homme plus âgé intervient à son tour, le tout sous des cris.

Une seconde séquence de 22 secondes se déroule à une centaine de mètres de la première, selon une analyse d'images effectuée par l'AFP. On y voit un jeune homme recroquevillé au sol, entouré par six autres jeunes hommes, dont quatre le frappent violemment à coups de pied. Là encore, deux personnes tentent de s'interposer.

Outre les agresseurs, les enquêteurs recherchent aussi les personnes ayant enregistré ou diffusé cette vidéo. Le "happy slapping", le fait d'enregistrer ou de diffuser des images de violence, est passible de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

Rédaction avec AFP


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