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 Une pétition réclame un droit à l'oubli pour les séropositifs - Discriminations 
Discriminations
Une pétition réclame un droit à l'oubli pour les séropositifs
 

Deux anciennes ministres de la Santé, Roselyne Bachelot et Marisol Touraine, et le prix Nobel de médecine Françoise Barré-Sinoussi ont signé un manifeste dénonçant les discriminations dont sont victimes au quotidien les porteurs du VIH et réclament un droit à l'oubli pour les personnes séropositives sous traitement. 

 
 
 
 

Une centaine de personnes parmi lesquelles les anciennes ministres de la Santé Roselyne Bachelot et Marisol Touraine, mais aussi des malades du sida sous traitement, réclament de pouvoir bénéficier d'un droit à l'oubli dans un manifeste titré "Nous sommes tous positif(ve)s".

Nahuel Pérez Biscayart, premier rôle du film "120 Battements par minute" ou encore du prix Nobel de médecine Françoise Barré-Sinoussi, sont également signataires de cette pétition qui parle de "double peine" et revendique un traitement similaire aux personnes ayant guéri d’un cancer pour les séropositifs sous traitement - et donc non contaminants. 

"L’ignorance, l’image de maladie honteuse qui traîne encore, alimente les préjugés et donc les discriminations" écrit Camille Genton, l’auteur du manifeste. Au quotidien, les difficultés et les discriminations sont nombreuses pour les séropositifs. Certains doivent mentir pour obtenir un prêt à la banque, d’autres se voient refuser des soins par un médecin ou une assurance. Certains métiers sont également interdits aux personnes atteintes du virus. Gendarme, policier, sapeur-pompier ou militaires, ces professions sont purement et simplement interdites aux personnes porteuses du VIH".

Le manifeste détaille les difficultés quotidiennes rencontrées par les personnes séropositives alors que leur espérance de vie est la même que celle de la moyenne des Français. 


 
   
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