À cette occasion, le député des Deux-Sèvres Guillaume Chiche (LREM) a eu un vif échange avec la députée de l’Oise Agnès Thill (ancienne LREM et actuelle UDI).
"Quand on peut employer des mots comme ceux de 'délire ou de fantasme' pour parler d’identité de genre ou d’orientation sexuelle… Ce sont des mots que vous avez pu employer un peu plus tôt dans nos débats… Quand vous parlez « d’envie passagère » […] vous n’avez peut-être pas l’impression de nourrir une homophobie latente, mais je veux vous dire très clairement que tous ces mots, ils font bien le nid de l’homophobie en France […] et ça donne des actes, a déclaré le député deux-sévrien en s’adressant à Agnès Thill.
"Être traitée d’homophobe dans cet hémicycle alors que je ne dis rien, c’est quand même un peu fort. On doit pouvoir être contre cette loi sans être traitée d’homophobe immédiatement, a répondu la députée de l’Oise. L’homophobie est un délit. Je vous invite à ne pas traiter d’un délit ou de crime ceux qui n’en ont pas commis. Imputer à quelqu’un un crime ou un délit pour lequel il n’a jamais été condamné, c’est effectivement porté atteinte à son honneur et à sa considération", a répondu l'opposante à la PMA alors que son micro avait été coupé.
Rédaction avec AFP
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